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28 juillet 2009


Jamais je n'ai ressenti un tel besoin de vacances. Je pars jusqu'à la fin aout. Pour la première fois, je pourrai bloguer sans PC. Je donnerai des nouvelles sur Twitter mais aussi dans Ciscoblog grâce à Blogpress. Bises à tous et à bientôt.

24 juillet 2009

Un Haïku par bain, 90


Seul avec le chien
Par ce beau soir de juillet
Baignons notre ennui

19 juillet 2009

Ceci n'est en aucune manière peint sur une vitre, on n'a tendu aucune bande colorée. Aussi incroyable que cela paraisse, c'est peint dans l'espace. Sur les murs, sur le plancher, sur la fenêtre, au plafond. A l'égal de Roman Opalka, Felice varini fait partie de mes peintres préférés. Chacune des œuvres que j'ai vue de lui m'a profondément réjoui, remué et donné à penser. Il est probablement à l'origine d'une révolution esthétique aussi importante que le cubisme ou l'abstraction. On peut dire qu'il donne un réponse sublime à la question angoissée de Picasso concernant le sujet dans la peinture. Il inverse l'alchimie de la représentation. Non seulement il préserve l'intégrité du sujet en ne le reportant pas sur la toile - la copie est toujours un rapt - mais il lui laisse son entière liberté d'être là. Ce n'est plus la peinture qui ravit le sujet comme l'appareil photo des explorateurs en Papouasie, le vidant d'une partie de sa substance, le collant sur la toile et le clouant aux cimaises, mais le sujet lui-même qui, devenant support surface de la peinture alors réduite à sa propre couleur, s'épanouit dans sa splendeur singulière et inaltérable. D'abord on ne voit rien, des traits épars dans le paysage, sans signification apparente, dont un seul indice marque l'unité : la couleur. Il faut se déplacer, bouger, chercher. trouver un point de vue, un seul, et c'est la révélation, tout s'ordonne dans une impeccable perfection. On comprend d'un seul coup, on bat des mains comme devant un feu d'artifice ou un numéro d'acrobate. Si vous avez du mal à saisir ce que je veux dire et si vous ne connaissez pas Felice Varini, dieu merci, son travail se prête particulièrement bien à la video, en voici donc deux pour vous persuader de sa magie :















18 juillet 2009

Tanka, 8


Un carillon passe
C'est le camion rose et bleu
Du marchand de glaces

Enfants de la Grande Borne
Un nouvel été commence!

16 juillet 2009

OK, Ciscoblog peut bloguer à partir de son téléphone. Ciscoblog est content. Il a découvert plein de nouveaux joujoux, il en découvre de nouveaux chaque jour. Il traîne sur Facebook, rencontre de vieilles connaissances, se met à twitter comme un fou, des endroits les plus insolites, mais ce n'est pas ça (à qui le dites-vous) qui le fait publier des posts intéressants. En tout cas ça prend du temps. Et justement, du temps, en ce moment il n'en a pas tant que ça. C'est pour ça qu'il ne publie pas trop. Il est même débordé par les soucis professionnels. Il trouve que son métier est un beau métier, mais que juste en ce moment il est trop dur, pas du tout facile à exercer. Où qu'il se tourne, il se sent pris entre deux feux. Il ne sait pas vraiment comment en sortir. Il ne croit plus à la crise, à l'explication conjoncturelle. Il ne croit plus que c'est une fatigue passagère, il pense que tout ça ne vient pas de que de lui, il est peut-être, à son âge, en train de perdre ses dernières illusions, il se dit que si ça continue il va falloir que ça s'arrête, que c'est trop pour un seul homme, il attend les vacances, Il a peur d'avoir à tout remettre en question à la rentrée, de poser les vraies question, mais il attend les vacances, au moins les vacances...

14 juillet 2009

Ça marche !
je peux maintenant bloguer à partir de mon téléphone grâce à une petite appli - comme on dit - que je viens de télécharger. Ce qui veut dire qu'à partir de maintenant je suis affranchi, si je veux, de tout ordinateur, même ultra portable. J'ai ma mémoire portative et le monde entier dans ma poche. Par exemple, là, très exactement maintenant je blogue sur le trottoir en face de chez moi, mais je pourrais tout aussi bien le faire au sommet du Mont Blanc ou du fond de mon lit , dans les files d'attente aux caisses des supermarchés, dans les embouteillages ou au feu rouge. C'est ce qu'on appelle une révolution.


07 juillet 2009

On me demande souvent, avec perplexité, comme s'il s'agissait d'une sale manie, pourquoi j'utilise Twitter. J'utilise Twitter parce que j'aime beaucoup les formes courtes. J'aime cette idée de condenser une info ou une idée en 140 signes et basta, j'aime cette contrainte. Je suis un fan des formes courtes et des formes à contrainte, comme vous pouvez facilement le voir sur ce site. si Twitter supprime un jour la contrainte des 140 signes (y compris les espaces, ah les espaces!) je quitte Twitter immédiatement.Twitter est la quintessence du blogging, la jivarisation du journal intime. et puis il y a ce côté immédiat, directement du producteur au consommateur qui est fascinant, c'est ce que Facebook n'a absolument pas compris. On n'a jamais été aussi immédiat. aussitôt dit, aussitôt fait, posté, consulté, repondu et vogue la galère. Il y a toute une poésie dans Twitter, qu'on ne s'y méprenne pas. Une poésie de la vitesse donc du temps, du minimal donc de l'essentiel. Twitter est un noble exercice de condensation et de méditation. Twitter c'est de l'art gestuel, du Hans Hartung, de la danse, du Pina Bauch. Twitter va directement à l'essentiel : le trois fois rien et le tréfond de soi. C'est ça que j'aime dans Twitter. Sans aucune vergogne.

05 juillet 2009

Tanka, 7

Fugace fraîcheur
Qui s'exhale du jardin
A peine arrosé

En silence sur le monde
Une nuit paisible tombe

03 juillet 2009

HAÏKU